L'AGENCE NATIONALE DE PROMOTION DES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

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 PADTIC

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Historique

Le Burkina Faso, pays enclavé, ne dispose pas encore d’infrastructures de communication et d’accès à Internet indépendants, fiables, performants, disponibles sur tout le territoire et à des coûts raisonnables.

A cela s’ajoutent le faible niveau des moyens informatiques, l’insuffisance de spécialistes des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) à tous les niveaux au service de l’Etat, les problèmes structurels de maintenance et de renouvellement des moyens matériels ainsi que les problèmes liés à la faible fiabilité du réseau d’alimentation électrique. Ceci a pour conséquence que l’Etat burkinabè, dans ses activités administratives fondamentales (finances publiques), mais aussi dans ses secteurs d’intervention au service des populations (santé, éducation, formation professionnelle, etc.), est freiné dans sa volonté de moderniser et d’accroître l’efficacité de son action.

Pour parer à la pénurie de moyens d’actions de l’Etat, le Burkina Faso a adopté en 2004 une cyberstratégie nationale déclinée en cinq cyberstratégies sectorielles. Toutefois, seules trois cyberstratégies sectorielles sur les cinq ont été adoptées à ce stade : e-gouvernement, e-éducation, e-commerce. Les autres cyberstratégies, e-santé et protection sociale et e-services pour le monde rural, ne sont pas encore adoptées. Le bilan de la cyberstratégie nationale fait ressortir essentiellement des avancées d’ordres juridique et institutionnel. Les insuffisances restent au niveau de l’infrastructure et de l’aménagement numérique du territoire.

C’est dans l’objectif d’améliorer l’offre de services de communications électroniques sur toute l’étendue du territoire national au profit de l’administration publique, par l’installation de stations satellitaires pour, d’une part, augmenter la capacité internet et les débits d’interconnexion des localités et, d’autre part, raccorder les chefs-lieux de province au Réseau informatique national de l’Administration (RESINA), que le Gouvernement du Burkina Faso et la coopération Luxembourgeoise (LuxDev) ont initié le Projet d’Appui au Développement des Technologies de l’Information et de la Communication au Burkina Faso (PADTIC). Le PADTIC intervient dans un contexte de foisonnement de projets TIC destinés à remettre en selle la cyberstratégie nationale. Plus particulièrement, il va :

  • renforcer les capacités opérationnelles de l’Agence nationale de Promotion des Technologies de l’Information et de la Communication (ANPTIC) ;
  • renforcer le RESINA ;
  • déployer des actions au niveau sectoriel pour l’opérationnalisation de la cyberstratégie nationale qui a évolué en Politique nationale de Développement de l’Economie numérique (PNDEN).

 

L’ANPTIC a été créée en vue de favoriser, d’une part, l’approfondissement de l’appropriation des TIC et, d’autre part, l’innovation à travers le développement d’une expertise nationale reconnue et d’une industrie locale de services performante et compétitive, basée sur ces technologies. Ainsi, la solution RESINA+ proposée pour renforcer le réseau, composante de ce projet, vise à régler la problématique de pénurie nationale d’infrastructures de communication.

Objectif

Le PADTIC a pour objectif global d’améliorer la disponibilité, l’efficacité et l’accessibilité de l’offre de services de communications électroniques sur toute l’étendue du territoire national.

Pour atteindre cet objectif global, le projet vise les objectifs spécifiques suivants : (i) le renforcement des capacités de l’ANPTIC, (ii) le renforcement du Réseau informatique national de l’Administration (RESINA) et (iii) la mise en place du gouvernement électronique. A cet effet, trois résultats sont attendus, à savoir :

Résultat 1 : l’ANPTIC est en capacité d’assurer la mise en œuvre des projets et programmes de développement des TIC ;

Résultat 2 : le Burkina Faso dispose à fin 2019 d’une infrastructure renforcée par satellites, RESINA+, cohérente avec le PARICOM, qui couvre les besoins sectoriels des appuis du PADTIC /BKF-021 dans 42 chefs-lieux de provinces ;

Résultat 3 : les Ministères en charge de l’Administration territoriale, des finances, de l’éducation nationale, de la santé, de la formation et de l’insertion professionnelle utilisent RESINA+ dès le premier semestre 2018 et étendent le bénéfice de leurs services à 23 nouvelles provinces connectées.

Copil Le Comité de pilotage est composé comme suit :

Représentants les ministères :

Apport (Impact)

Activités 2018

Le PADTIC comporte les activités principales suivantes :

Perspectives

En 2018 renforcer la connectivité par l’installation :

Période d’exécution

Le projet est prévu pour se tenir sur cinq (05) ans. Débuté en Mars 2017, il prendra fin en Juin 2022

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